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Conte philosophique - Critique société - 13 messages, 1281 vues
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1er message
Par allonspoesier - 07/09/2013 20:31:24 - Modifié le 07/09/2013 20:38:40
Un matin d’été 1972 que je me balançais innocemment sur l’une de mes plus belles chaises à bascule, les parties génitales à l’air, dans le ranch style XVIIIème –siècle, j’entends- d’Oklahoma que j’avais acquis quelques années plus tôt pour trois fois rien, ma chatte Kitty, jusqu’alors cachée derrière la peluche que je lui avais offerte le jour de son deuxième anniversaire, s’immisça dans mon intimité.

Bien que je connusse son goût pour la chair fraîche, je ne me protégeai pas ; elle bondit, se saisit de mes testicules et croqua, d'un coup de mâchoire net et violent, ce qui jadis et naguère avait fait de moi un homme. Je n'étais plus désormais qu'un vulgaire être asexué, dépourvu de toute identité : un occidental aliéné, en somme.

N'hésitez pas à commenter, j'ai besoin de vous pour construire un monde meilleur.
Réponse #2
Par creepboy11 - 07/09/2013 20:34:16 - Modifié le 07/09/2013 20:34:28
CE conte fout les BOULES
Réponse #3
Par allonspoesier - 07/09/2013 21:00:20
Ce conte est là pour choquer l'opinion publique. J'ai bien conscience de son caractère subversif. Vois plus loin qu'une simple affaire de "couilles". Vois l'horreur d'un monde et affronte-la.
Réponse #4
Par allonspoesier - 07/09/2013 21:04:32
Haha ! Génial ! Je suis en parfait accord avec ta réflexion ! J'espère qu'elle obligera les instances dirigeantes à revoir leur politique toujours plus méprisante à l'endroit des classes populaires !
Merci de dire tout haut ce que chacun pense tout bas ! Courage ! On est tous avec toi !
Réponse #5
Par LORDz - 07/09/2013 21:07:42
Lorsque le jeune homme arriva au cabinet du Docteur Potier, vers 10 heures du matin, le docteur se trouvait dans la petite pièce du sous-sol. Il vint ouvrir la porte a son patient et le pria d'entrer.Il l'emmena ensuite jusqu'à son petit cabinet au sous-sol, et se mit à le ligoter soigneusement sur une chaise.
L'étonnement que cela provoqua chez le jeune homme ne le fit cependant pas réagir, car étant un fidèle patient du docteur, il voyait surement dans ce procédé peu conforme un moyen efficace de soigner ses maux. Il se laissa donc faire, une totale confiance pouvait se lire dans ses yeux attentifs... Le dr Potier était le seul à pouvoir le guérir...

La consultation pouvait maintenant commencer. Le docteur se présenta donc face à lui, et tout en maintenant l'oeil droit ouvert, se saisit d'une lame de rasoir,et commença à inciser délicatement le globe oculaire du jeune homme. Son oeil gauche allait rapidement subir le même sort, avant que ses paupières ne soient à leur tour entièrement découpées.
Il était désormais aveugle, mais pas muet, et les hurlements de douleur perturbaient le docteur, qui s'empressa alors d'aller chercher un sécateur dans sa remise. En revenant, on pouvait l'entendre murmurer dans les oreilles de son patient : "c'est caoutchouteux, mais ça ne se coupe pas trop mal...".

Le jeune homme effrayé se mit à se débattre. En vain, puisque le docteur finit par lui écarter la mâchoire. Cependant, la présence de dents, et la place qu'elles occupaient, empêchaient le docteur d'effectuer son travail convenablement. Il se mit à déchirer violemment les gencives de son patient, en triturant les nerfs à vifs des quenottes préalablement déracinées. Il pouvait maintenant sectionner la langue en toute tranquilité. Il saisit alors brusquement le sécateur de ses deux mains, et alla le placer dans la bouche charcutée du jeune homme en pleurs. Il commença par couper la luette, qui fut avalée aussi sec, puis sectionna lentement la langue convulsée.
Le flot de sang dans sa bouche commençait à déborder de toutes parts, se mêlant allègrement aux glaires qui ressortaient de sa gorge remplie de pus et de morve.

Il fallait maintenant stopper l'hémorragie. Le docteur effectua donc une incision cervicale, laissant entrevoir le carrefour carotidien. Il ligatura la branche externe, et tout rentra dans l'ordre.

Cependant la surdité restait un problème majeur pour le docteur, qui, dans la louable intention d'ôter un petit bouchon de cerumen des oreilles du jeune homme, empoigna une perceuse, la mit en marche, et l'enfonça au plus profond du conduit auditif. Les tympans explosaient pendant que le cerumen éclaboussait abondamment le docteur, qui s'écria : "dis-donc,t'en as du miel dans tes oreilles! "Regarde moi ça...une vraie ruche!", puis enchaina, agacé : "arrete de gigoter comme ça! Je n'en ai plus pour longtemps".
Plus pour longtemps, en effet, mais le jeune homme n'avait certainement pas la même notion du temps. Il voulait en finir au plus vite avec cette vie, et la seule representation mentale d'une éternité de souffrance le paralysait.
Le docteur profita donc d'un moment de calme pour s'accorder une petite pause. Il prit le temps de boire un café, et de déguster un beignet au pus, puis se remit au travail.

Il avait à coeur de guérir son jeune patient, auquel il vouait une affection sans bornes. Il saisit les mains tremblantes du garçon, et commençait à les examiner, quand soudain, il découvrit avec effroi des ongles encrassés, dont la noirceur ne lui inspirait qu'un sombre dégout. Il fallait à présent nettoyer tout cela. Le docteur immobilisa la main du jeune homme, qui se débattait sans relâche, puis ouvrit son tiroir à ustensiles. Parmis divers accessoires allèchants, son choix se porta sur une simple aiguille. Il la glissa sous l'ongle de son patient, appuya doucement jusqu'à la faire pénetrer, puis l'enfonça complètement dans la chair, avant d'effectuer derechef cette manipulation sur tous les autres doigts. Une fois ce petit décrassage terminé, le docteur se proposa d'operer à un léger rafraîchissement sur les ongles de son patient. Il prit un coupe-ongles, et sectionna, petit à petit...jusqu'à la racine...

La consultation était terminée, cependant il restait un mince détail à règler. En effet, le docteur prit conscience, en observant le jeune homme, que celui-ci était encore en mesure de procréer. Aussi lui baissa t-il son froc, attrapa deux bonnes briques, et lui éclata les testicules en les frappant sèchement l'une contre l'autre...Il ne restait plus au docteur qu'à déposer le sexe du patient sur un plateau, et à le trancher avec une hachette, à la manière d'un concombre.

Les rondelles de penis tombaient une à une au sol, s'accompagnant de vives giclées de sang et de sperme. Le docteur ramassa les morceaux, et en profita pour nettoyer un peu le sol, puis se tournant vers le jeune homme, lui demanda : "tu veux que je te raccompagne chez toi?". N'obtenant pas de réponse, le docteur prit l'initiative de raccompagner son patient, qui n'avait pas l'air en très grande forme. Il le détacha, prit son bras et le conduisit vers une petite porte, au fond du long couloir du sous-sol. Il ouvrit cette porte grincante et s'exclama : "ça y'est,on est arrivé!"...

Au milieu de cette petite pièce poussièreuse gisait un vieux cercueil vérouillé. Le docteur s'empressa de l'ouvrir, et jeta le jeune homme à l'interieur.Cet endroit exigu et sombre offrait une atmosphère assez particulière. En effet, à l'interieur grouillaient une foule d'insectes, plus ou moins gros, et plus ou moins juteux. On pouvait les entendre s'emparer de leur nouvelle forteresse, se faufiler dans les orifices tout en creusant des galleries dans cet organisme encore en vie lorsque je refermai le cercueil...
Réponse #6
Par FREIHH - 07/09/2013 21:11:09
Si je google vos textes, je donne sur le 15-18 jvc il y a 5 ans, dur.
Réponse #7
Par allonspoesier - 07/09/2013 21:13:58
Pas le mien. Tu es un vilain menteur. J'en ferai un conte philosophique.
Réponse #8
Par LORDz - 07/09/2013 21:17:08
Le mien non plus ;) je donne un chocapic au premier qui trouve d'où il vient...
Réponse #9
Par SteelZ - 07/09/2013 21:19:10 - Ce membre est banni définitivement
http://www.youtube.com/watch?v=r6bCFJ44yGg
Réponse #10
Par allonspoesier - 07/09/2013 21:26:25
Après, voilà. C'est comme ça. C'est tout. Ou vous plaisantez. Une alternative ? Aucune. Enfin, je crois. Je n'en vois pas a priori. Mais, a posteriori, je suis bien forcé de reconnaître que c'est possible.
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